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Histoire
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- Les Vazimba -
Ici et là, on peut lire les origines malayo-polynésienne et indonésienne des Malgaches. En outre, les malgaches possèdent aussi et surtout une tradition orale qui place les “Vazimba” comme les premiers habitants de l’île. Ces Vazimba sont-il des hommes de florès? Armand ANDRIAMAHADY- Paris. ...Liste de tous les Editos Cliquez-ici ... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Armand Andriamahady a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance ! |
Controverse : Et si les vazimba étaient des Homo floresiensis ?
April 2, 2006
Ces Vazimba sont-il des hommes de florès? car si c’est le cas ces derniers pourraient donc être les premiers immigrants.
La légende populaire transmise à Madagascar raconte que les vazimba étaient des créatures humanoïdes de petite taille qui marchent dressées sur leurs jambes (contrairement aux singes). |
Vazimba et Ancêtres royaux
extrait de Extrait de http://taniko.free.fr/ |
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Extrait de http://www.madagascar-guide.com/ Les Vazimba (ou Kimo) sont mentionnés dès 1652, par Flacourt, qui rapportait qu'ils avaient été exterminés une vingtaine d'années plus tôt. Déjà mythiques? Commerson cité par Buffon a assuré un peu plus tard qu'il survivait encore quelques groupes portant le nom de Vazimba disséminés au milieu des autres populations (au Ménabe, chez les Sakalava et dans le Nord-Ouest et le Nord-Est de l'Imerina). Ils cultivaient le riz et élevaient le zébu indien. Par ailleurs, on attribuait aux Vazimba l'érection des monuments mégalithiques, des dolmens et surtout des tumulus que l'on trouve sur l'île. Extrait de http://www.cosmovisions.com/ |
Vazimba
installé à Ampandrana depuis deux ou trois générations, restaura le principe du droit d'aînesse, principe sans doute coutumier de la race mais compromis au cours de la migration. Cette restauration prépara le regroupement des Vazimba qui devait donner la dynastie régnante de l'Imerina. C'est le Fanjakana
ifanoavana", l'organisation monarchique selon laquelle les cadets de la famille s'effaçaient devant le premier-né qui recueillait la direction du clan. Plus tard, Rangita
d'Imerimanjaka, issue en droite ligne des Vazimba d'Ampandrana, institua le
"Fanjakana arindra", véritable droit d'accession à la dignité royale, en vertu duquel Andriamanelo devait succéder à sa mère
Rafohy, et transmettre ultérieurement le pouvoir à son jeune frère Andriamananitany : "le
"Fanjakana arindra" marquait la seconde étape de l'acheminement des Vazimba vers l'unité ethnique, dans le cadre de l'unité géographique de
l'Imerima. "Les Vazimba se regroupaient donc de nouveau. Un peuple ressuscitait en Imerina " (E.
Ralaimihoatra). L'écho de ce regroupement ne manqua pas de se répandre parmi les races côtières qui, ayant oublié les Vazimba qu'ils avaient chassés ou combattus dans un lointain passé et ne sachant quel nom leur donner, les appelèrent les
"Tankova", raccourci en "Hova". "Le terme hova apparaît pour la première fois dans les documents relatifs au règne
d'Andriamanelo". Fort de l'institution du "Fanjakana arindra", ce dernier entreprit d'éliminer d'autres chefs Vazimba et de se substituer à eux. Callet parla des guerres
d'Andriamanelo ainsi : "Les Vazimba, vaincus grâce aux sagaies fabriquées pour les combattre, s'en allèrent". Selon E.
Ralaimihoatra, ses conquêtes ne visaient cependant pas à chasser la race Vazimba à laquelle il appartenait, mais à évincer les chefs de clans rivaux :
"Vazimba vaincus" désignaient les chefs et non les clans qui passèrent sous sa domination. "Il plaça des Hova là où il y avait des
Vazimba", disait toujours Callet, Vazimba étant le clan annexé par le vainqueur Hova. C'est dire qu'il n'y eut pas de refoulement de clans vaincus, même si l'usage du mot vazimba était devenu de moins en moins courant pour finir par disparaître. Le terme du reste acquérit divers sens qui portent, jusqu'à maintenant, l'empreinte du temps et de la
superstion. Ainsi par exemple, pour avoir été pendant longtemps les adversaire tenaces des successeurs des Vazimba
d'Ampandrana, Andriampirokana et son clan étaient devenus particulièrement célèbres et étaient passés pour les seuls Vazimba authentiques de l'Imerina. Tradition qui leur valut un culte durable grâce auquel leurs descendants avaient perpétué le refus de se soumettre au pouvoir monarchique. Autre exemple : pour la crédulité populaire, le culte généralisé des Vazimba les avait transformés en forces invisibles, méchantes, réfugiées dans les endroits peu fréquentés, tels que les sources et les vallons, où il fallait les craindre et les satisfaire sous peine d'en être les victimes. "Ainsi la religiosité des habitants de l'Imerina a contribué à l'évolution du sens du mot Vazimba qui a fini par caractériser ce qui est ancien, ce qui est délaissé" (E.
Ralaimihoatra). Comme les "fasam-bazimba", les tombes des Vazimba qui, en réalité, sont des tombes laissées à
l'abandon, que personne n'entretenait, telles celle de
Ravololondrenitrimo, sur présumée d'Andriamasinavalona, morte sans
postérité ; ou celle du fils de ce même souverain,
Andriantomponimerina qui retint prisonnier son père à Ambohidratrimo
mais qui, mourant de son vivant, fut condamné par le vieux roi à
n'avoir qu'un "fasam-bazimba", c'est-à-dire une tombe qu'il
él'abandon, que personne n'entretenait, Extrait de http://www.haisoratra.org/ |
La royauté Betsileo et les Vazimba
1651 : Ralambo (Betsileo) fonde le Royaume de l'Isandra. 1873 : promulgation du code Betsileo des 118 articles en Isandra . Les temps anciens en pays betsileo Le pays "betsileo" ou "besilao", sur les hautes terres, est limité par la falaise et la forêt tanala à l'est, le massif de l'Andringitra au sud, et les pénéplaines à l'ouest. Mais la limite nord pose un problème, car si l'Ankaratra aurait pu faire pendant à l'Andringitra, l'Andrantsay, à ses pieds, fut d'abord une principauté apparentée à la dynastie d'Alasora, et forma plus tard, avec toute la région au nord de la Mania, le Vakinankaratra, sixième province d'Imerina. Alors que de nombreux seigneurs
andriamasinavalona y portaient encore, en 1840, des noms caractéristiques
des princes betsileo. La langue elle-même n'offre guère d'appui. Le
parler du Fisakana, au nord-est, est très proche du malgache classique,
et celui du Tsienimparihy, au sud, plus proche des parlers occidentaux.
Comme dans les autres régions, l'histoire du pays betsileo rapporte, à
une époque ancienne, l'existence de populations primitives. Mais elles
sont ici, bien antérieures aux Vazimba. Ce sont, disparus, les Fonoka et
les Lakoka (ou Gola en Isandra), les Taimbalibaly et les Taindronirony en
Lalangina, et, toujours présents en Arindrano comme groupe ancestral
("Foko"), les Bongo. N'ayant ni chef ni roi, en cas de
nécessité, ils élisaient l'un des plus forts et courageux d'entre eux
pour les guider. Lors de guerres, les vaincus n'étaient ni mis à mort,
ni réduits en esclavage. Quant aux morts, on leur donnait les marais pour
sépultures. Le temps des Vazimba L'ancienne présence des Vazimba est
attestée par de nombreux tombeaux ("Fasam-bazimba"). Dans la
tradition betsileo, le temps des Vazimba est une grande époque
correspondant au temps des Rapeto dans le Nord, celui des géants du
Betsileo avec Ravariona dont le royaume, délimité par la marque de ses
pieds dans le rocher, comprenait le Lalangina et l'Isandra au centre, le
Vohibato et le Homatrazo au sud, et le Manandriana au nord : pratiquement
tout le pays betsileo. C'est au temps des Vazimba que la tradition situe
l'Afotroa, le grand incendie -naturel- qui a détruit la forêt
préexistante. Une tradition l'appelle aussi afon'Andrianafotroa (le
"feu d'Andrianafotroa"), du nom du roi vazimba qui l'aurait
déclenché. Le royaume des Iarivo La période vazimba se termine dans le
chaos, laissant la place à une période heureuse, une "belle
époque" ("Faha soantany"), et les Vazimba seraient partis
dans l'Ouest, laissant la place au royaume des Iarivo qui les avaient
chassés. En fait, si la rupture est politiquement affirmée, tous les
Vazimba ne quittèrent pas la région et le royaume des Iarivo que -selon
la tradition royale de l'Isandra-, l'on peut dater de la fin du XVè ou du
début du XVIè siècle, s'inscrit dans la continuité. Pour les Iarivo,
ce fut, près du col de Vinanitelo, aux sources de la Matsiatra, à
Andohavolanony -en cet endroit qui est donné pour celui du grand partage
qui suivit l'afotroa- que se trouve le lieu à partir duquel une dynastie
commença à rassembler des terres et des gens. Il étendit, peu à peu,
son autorité sur la partie avale de la rivière et de ses affluents, qui
sont au nombre des bases géographiques et idéologiques des "Fanjakana".
Quand elle donne la liste des huit premiers rois des Iarivo, la tradition
s'ancre dans un monde à la fois vazimba et céleste. En effet, les quatre
premiers rois d'Andohavolanony -Andriantompo, Andrianaboabo,
Andrianabolisa et Andrianakatsakatsa , qui sont donnés pour vazimba, sont
en fait les premiers dieux du panthéon betsileo. Andriantompo est
l'équivalent d'Andriamanitra et d'Andriananahary dans les autres
régions. Selon le modèle andriana originel, les princes des Iarivo sont
donc les descendants du Dieu du Ciel, et Andohavolanony est assimilé au
Ciel. Ce n'est qu'à partir du cinquième roi, Andriandehibe, que, si l'on
peut dire, l'on se retrouve sur terre avec, près de l'actuel
Alakamisy-Itenina, une capitale à Itenina qui domine la Mahaditra. Au
début du XVIIe siècle, le royaume d'Iarivo occupait une partie du
Vohitsaomby et, dans la seconde moitié du siècle, va s'étendre sur
l'ensemble des vallées de la Mango, de l'Iboaka, de l'Isaka, de la
Mandranofotsy et du Volovandana ou Isandra, c'est-à-dire sur la zone à
laquelle reste attaché le nom de Iarivo. Les rois d'Iarivo créèrent
d'autres villes comme Ialasora et déplacèrent leur résidence vers le
nord, dans une zone économiquement stratégique. Dans la seconde moitié
du XVIIe siècle, le développement de l'insécurité conduisit les
souverains à se réinstaller sur un site haut perché, celui d'Antsororoka
qui domine l'Iboaka. Le royaume d'Isandra L'Iarivo, sur le futur
territoire du Lalangina, est le pays des ancêtres de Ralambovitaony, qui
va fonder le royaume d'Isandra, pièce centrale du monde betsileo du
XVIIIe siècle au milieu des principautés dirigées par les descendants
de Ravelonandro, une princesse qui serait venue du pays antemoro. Les
Iarivo sont, tout à la fois, les sujets et les rois de l'Iarivo. Dans un
contexte analogue qui est celui de la fin du monde vazimba, le mot qui, à
la même époque, est utilisé en Imerina par Andrianjaka pour renommer
Ialamanga et en faire Antananarivo, connote un programme politique tenant
compte des désirs du peuple en cette période cruciale. Dans le monde
betsileo, le Royaume d'Iarivo s'inscrivait dans l'antique tradition
politique malgache, et allait léguer son héritage au royaume d'Isandra.
Apparente, la rupture masque une profonde continuité. Les Vazimba ont
légué au royaume d'Iarivo et, par son intermédiaire, au royaume d'Isandra,
non seulement leurs dieux ou ancêtres divinisés, mais aussi l'ensemble
de leurs pratiques politico-religieuses. Cela est vrai des différents
rituels du culte des ancêtres, du traitement et du devenir de la
dépouille mortelle des rois pour leur réincarnation en "fanany",
tout autant que des rites de fondation qui demandaient des sacrifices
humains. L'apport des princes vazimba aux royautés ultérieures apparaît
dès lors d'une importance considérable. Fin de la souveraineté betsileo
A Mahazoarivo Isandra (Fianarantsoa) se dresse une pierre levée à cinq
zébus, à l'image des cinq rois qui se sont succédés au trône durant
un siècle et demi. Les trois, tournés vers le Sud, sont des cornes
longues et des bosses élevées. Ils représentent les rois Ralambovitaony
(1710-1730), Ramasimbanony (1730-1750) et Andriambenitany (1750-1790) qui,
de par leur puissance, ont fait prospérer le royaume d'Isandra. Le
quatrième, encore orienté vers le Sud, ayant des cornes et une bosse
moindre, incarne Andriamanalina II (1790-1796) dont le règne a été
marqué par un déclin. Le dernier, tourné vers le Nord, correspond à
Andriamanalina III, qui se lia par le sang ("Fati-drà" ou
"Fato-lio") avec le roi d'Ambohimanga Andrianampoinimerina. La
souveraineté perdit toute sa puissance en cette période, aussi le
cinquième zébu avait à peine des cornes et une bosse.
Andrianampoinimerina, "l'Ombalahibemaso", était un roi très (Iarivo) au Sud-est dans le |
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Page mise à jour par TetezamitaKely Serge Ratsimba-Rajohn / 25 mars 2005
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