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HISTOIRE DE RAZAFIMANGA
1861-1934
"Le prix d'une femme
de valeur dépasse celui des perles"
Proverbes 31, 10
L'ainée et 1ère fille de RAINIZAFIMANGA-RASOAVELO
Feue
RAZAFIMANGA, épouse de feu RASOAMANANA, professeur à Ambohijatovo Sud FFMA, était
la fille aînée des huit enfants de feu RAINIZAFIMANGA et de feue RASOAVELO.
Elle était née à Analakely le 10 août 1861 et était décédée dans sa 73ème année le samedi 21 septembre 1934.Ils étaient huit frères et sœurs, dont quatre déjà décédés à cette date, et quatre frères restants encore en vie.
C’était
une femme célèbre et reconnue de la plupart de ses concitoyens représentative
des femmes de son époque car l’aînée d’une grande et célèbre famille à
Antananarivo ; fille d’une personnalité importante, chef de la
diplomatie malgache ; épouse d’un homme connu pour sa sagesse et sa
grande intelligence, et elle-même sage et intelligente ayant réussi à éduquer
sa descendance. Pour
perpétuer le souvenir des personnes décédées, il arrivait qu’on leur prête
toutes les qualités qui souvent ne correspondaient pas à la réalité ;
en ce qui concerne feue RAZAFIMANGA, nous ne rapportons que la réalité. ¨
Elle était un professeur reconnue : Feue
RAZAFIMANGA était une femme intelligente qui avait été élevée à aimer les
études depuis sa toute petite enfance. Tout
le monde reconnaissait sa connaissance parfaite de la Bible. Elle arrivait à
connaître par cœur plusieurs passages de la Bible, et à n’importe quelle
question de ses enfants, leur expliquait les écritures saintes. Elle parlait également
l’anglais qu’elle n’avait pas perdu de toute sa vie. Elle
était une des rares femmes à savoir bien écrire en profondeur et en harmonie. C’était
une enseignante reconnue. Elle a commencé à enseigner à l’école pour
filles, Miss GILPIN, avant son mariage, puis a continué à enseigner à l’école
du temple d’Ambavahadimitafo. Elle a été obligée d’arrêter un peu
plus tard du fait de ses obligations familiales. Elle
n’a pas gardé ses connaissances pour elle toute seule ; elle a tenu à
les faire partager par sa famille. Elle était comme la lumière dont tous
pouvaient tirer profit et enseignement. ¨
Elle aimait la lecture : Feue
RAZAFIMANGA faisait partie des femmes malgaches aimant la lecture. Tous ceux qui
la connaissait étaient tous unanime sur son amour des livres et de la lecture.
Quelle genre de livre lisait-elle ? Celui qu’elle aimait par-dessus tout
était la Bible. Ce livre était toujours sur sa table de chevet, ainsi que le
recueil des chansons religieuses, et dès qu’elle se reposait un instant sur
son lit, elle les lisait. Il arrivait souvent que dans les courriers qu’elle
adressait à ses enfants, elle leur citait un passage de la Bible soit pour les
consoler, soit pour les encourager. D’après
nos souvenirs, elle a lu la Bible en entier plus de quatre fois. Par ailleurs,
elle lisait également des livres ou revues malgaches tels que « Mpamafy »,
« Ranovelona », « Mpanolontsaina », « Sakaizan’ny
Tanora », et dès qu’elle trouvait de bons conseils ou de bonnes idées
dans ces revues, elle ne manquait jamais de les faire parvenir à ses enfants
pour qu’ils en prennent connaissance. Il
faut préciser qu’elle n’avait jamais eu besoin de recourir à des lunettes
de vues pour lire, alors même qu’elle était âgée et qu’elle continuait
à lire en pleine nuit. ¨
Elle était une bonne chrétienne : Feue
RAZAFIMANGA était une femme chrétienne venant d’une famille chrétienne et
épouse d’un homme également chrétien. L’amour
était ce qu’elle aimait par-dessus tout sur terre, et elle a tenu à le préciser
à ses enfants lors de son agonie : « aimez-vous et priez ».
Lors
de son 69ème année, elle a organisait une fête où elle a réuni
toute sa descendance. Elle a fait imprimé un programme qu’elle a fait
distribué à tous ses enfants et petits-enfants. Ce programme contenait les
chansons, les poésies, les petits discours, les prières et elle était
vraiment heureuse de la réussite de sa fête d’anniversaire. Si on lit ce
programme, on peut dire qu’il ne parlait que d’amour, d’amitié et de prière. "Traduction d'un Extrait du livre RAINIZAFIMANGA SY RASOAVELO - Jobily faha-150 taona - 1993" Traduction par les membres du Comité ARF: Régine Rakotoarisoa et Serge Ratsimba-Rajohn |
La Commission Communication ARF
Octobre 2000