|
Vous êtes la bienvenue sur le site d'Animation....ARRrr... |
|
Jatropha curcas
Le "Jatropha curcas", une plante aux vertus écologiques et industrielles
Connu sous différentes appellations à Madagascar, tanatanampotsy, vavavelona, kinanampotsy, kinanana ou voanongo, le Jatropha curcas "pousse à l'état sauvage à Madagascar |
Une plante qui permet de fabriquer du biocarburant la plante dénommée " Jatropha" qui pousse à l'état sauvage dans le nord de Madagascar, permet de fabriquer du biocarburant pour les moteurs diesels
Jatropha
integerrima Il s'agit d'une ressource renouvelable qui connaît actuellement son expansion sur le marché mondial. La culture du Jatropha est favorable du point de vue climatique et pédologique dans la région de Sambava, dans le nord du pays. Mieux encore, cette région dispose d'un vaste terrain de 167 000 hectares de réserve foncière pour le reboisement, selon l'enquête du ministère de l'Environnement. Une plante fournit 1 à 4 kg de graines. 2 500 pieds sont cultivés sur un hectare, produisant jusqu'à 8 tonnes de graines, dont 3 tonnes permettent d'extraire une tonne d'huile. |
lagazette-dgi.com 15/09/2010
Cependant, la crise politique devait considérablement freiner les efforts menés par des investisseurs locaux et étrangers, en vue de promouvoir le Jatropha de Madagascar. En effet, cette année aurait dû se dérouler un test grandeur nature du potentiel de collecte de graines dans la région SAVA ; la mise en place d’un « show-room » à Antsiranana avec la présentation d’un groupe électrogène alimenté en huile tirée du Jatropha… Signalons que seulement 5 kg de graines séchées de cette plante peuvent produire un litre de carburant. Tribune Mada 15/09/2010
Biocarburant : Madagascar, détentrice d’un or vert ?
- Mona M. xinhuanet.com 23/02/2005 Il s'agit d'une ressource renouvelable qui connaît actuellement son expansion sur le marché mondial. La culture du Jatropha est favorable du point de vue climatique et pédologique dans la région de Sambava, dans le nord du pays. Mieux encore, cette région dispose d'un vaste terrain de 167 000 hectares de réserve foncière pour le reboisement, selon l'enquête du ministère de l'Environnement. Une plante fournit 1 à 4 kg de graines. 2 500 pieds sont cultivés sur un hectare, produisant jusqu'à 8 tonnes de graines, dont 3 tonnes permettent d'extraire une tonne d'huile. Une société britannique est à Sambava où il y a déjà 17 000 hectares d'exploitation de Jatropha. C'est là-bas qu'elle va monter sa première raffinerie, a-t-on appris. planetpositive.info
Mais l'éventail de l'usage du Jatropha curcas est bien plus large : l'huile extraite de ses graines peut servir à remplacer la bougie, à fabriquer du savon, voire à éloigner rats et insectes; quant aux tourteaux [les résidus de pressage des graines], ils remplacent le charbon pour la cuisson. Mais avec D1, jeune compagnie britannique leader mondial du biodiesel en trois ans d'existence et cotée en Bourse, Madagascar va basculer dans une exploitation industrielle et énergétique du Jatropha. Une coopération lancée dans le cadre du programme d'aide malgache BAMEX (Business and Market Expansion). Il aura fallu une troisième visite sur la Grande Île du PDG de D1 et de son directeur Afrique pour signer un contrat de plantation de Jatropha sur une superficie de 100 000 hectares. "En une semaine, les deux dirigeants ont rencontré des associations paysannes plantant le Jatropha, mais aussi des représentants gouvernementaux, différents responsables et tous ceux qui peuvent contribuer à la réussite de la filière. Ils ont par ailleurs visité deux localités à fort potentiel de production de cette plante", raconte le Madagascar Tribune. Dès cette année, le programme va commencer l'exploitation de 5 000 hectares. "Quarante millions de dollars par an pour l'exploitation d'un terrain de 100 000 ha", titre néamoins Midi Madagasikara, qui promet en outre la création de "25 000 emplois directs", le tout prévu dans les trois années à venir. Au départ, D1 fournira les semences aux cultivateurs. Ensuite, "les graines collectées seront pressées pour extraire de l'huile brute, qui sera exportée en Europe ou en Afrique du Sud pour être raffinée et transformée en biodiesel par D1", précise le Madagascar Tribune. A terme, ajoute Midi Madagasikara, quand Madagascar atteindra une production de 15 000 à 20 000 tonnes d'huile brute, "D1 implantera une raffinerie relevant d'une technologie qui lui est propre, d'un coût de 2 millions de dollars". La Grande Île pourra alors produire du biodiesel à usage local ou pour l'exportation. "En définitive, souligne La Gazette de la Grande Île, grâce à ce vaste projet, Madagascar sera en mesure de contribuer à la concrétisation du protocole de Kyoto. Il semble que l'utilisation, à la place du gazole pur, d'un mélange de 1/5 de biodiesel et 4/5 de gasoil réduit de 80 % l'émission de CO2". Reste à savoir si la filère est économiquement viable et rentable. A cet égard, les dirigeants de D1 se sont montrés rassurants, car si le prix du biodiesel est encore élevé, sa diffusion n'est qu'une question de temps. Et le journal se prend à rêver que Madagascar "s'aligne au plus vite avec les grands pays producteurs tels que l'Inde (5 millions d'hectares) ou les Philippines (2 millions d'hectares)..." afrik.com
mardi 29 novembre 2005 Madagascar se lance dans la production de gazole vert à partir du jatropha, une plante originaire d’Amérique du Sud qui a l’avantage de rejeter de la vapeur d’eau et non du gaz carbonique. La Grande Ile espère rapidement produire 5% de la consommation nationale en carburant et, à plus long terme, exporter sa technologie. Par Mourad Ouasti Madagasacar se met au vert. Les paysans malgaches se lancent dans la production de gazole vert à partir du jatropha, une plante originaire d’Amérique du Sud. La société D1 Oils est à l’origine de cette initiative et espère répondre à 5% des besoins de la Grande Ile à l’horizon 2008. Chaque année, les propriétaires de moteurs diesels consomment 200 millions de litres de gazole. L’avantage principal de cette technologie écologique est qu’elle permet l’émission de vapeur d’eau et non de gaz carbonique. Compatible avec les moteurs diesels Contrairement au diesel traditionnel, la plante de jatropha s’adapte parfaitement aux conditions climatiques du pays. D’un point de vu économique, la vente de son huile constitue un revenu supplémentaire estimé à un million d’ariary (472 dollars) par paysan et par an (60% des Malgaches vivent avec moins d’un dollars par jour). « En plus de ces vertus énergétiques, le jatropha est apte à remplacer le charbon, à être utilisé comme un engrais ou à servir à la confection de bougies et de savon », assure Sally Ross, directrice de la société D1 Oils Madagascar. Etablie à Londres, l’entreprise s’est intéressée de près à l’île de Madagascar et à sa flore pleine de ressources. Remplacer le diesel par du gazole vert bio peut s’avérer d’autant plus aisé que la technologie verte peut être utilisée à 100% par les moteurs diesels et que le prix du litre de gazole Jatropha devrait être équivalent à celui du gazole ordinaire. Les plantations vont commencer début décembre dans trois régions de Madagascar sur une superficie totale de 1 631 hectares avec 1 500 paysans participant au projet. « D1 Oils remet des jeunes plants aux agriculteurs, qui récoltent les graines, les broient et extraient l’huile que nous achetons pour la raffiner et la transformer en carburant vert », poursuit Sally Ross. Quatre raffineries en cinq ans (photo jatropha_fleur2) D1 Oils a pour objectif d’ouvrir quatre raffineries dans les 5 ans, l’huile brute pouvant polluer les moteurs diesel. Les obstacles que Sally Ross craint de rencontrer concernent l’utilisation du carburant vert sans qu’il n’ait été raffiné et les destructions de culture de Jatropha par les feux de forêt, essentiellement causés par l’habitude qu’ont les paysans de brûler les mauvaises herbes. « Notre projet va marcher ! A ce jour, il n’y a pas de concurrent et les entreprises pétrolières n’ont manifesté aucun mécontentement à l’égard de notre action », soutient la directrice de D1 Oils Madagascar. « Le jatropha, plante robuste qui requiert peu d’entretien, s’adapte parfaitement au territoire parfois hostile de Madagascar ainsi qu’aux sols pauvres. Elle convient par ailleurs parfaitement au reboisement que nécessite la Grande Ile », explique Sally Ross. Rouge écarlate pour les mâles, vert pour les femelles, le Jatropha podagrica est armé d’un feuillage coriace vert foncé et d’une tige bombée à la base, avec de rares branches terminales en « touffe ». En floraison toute l’année, sa croissance est lente et sa hauteur peut atteindre 1m50 dans son milieu d’origine. Elle peut vivre à la lumière vive ou sous un soleil tamisé jusqu’à une température minimale de 10°C. Cette catégorie de plante compte environ 160 espèces, d’arbres, arbustes ou de plantes médicinales.
|
Retour à Sommaire Nature et Environnement
Page mise à jour par TetezamitaKely Serge Ratsimba-Rajohn / 20 janvier 2005
Pour tous commentaires, suggestions, adressez un e-mail à : rainizafimangaFR@hotmail.com