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Jatropha curcas

 

Le "Jatropha curcas", une plante aux vertus écologiques et industrielles

Jatropha gossypiifolia

 

Connu sous différentes appellations à Madagascar, tanatanampotsy, vavavelona, kinanampotsy, kinanana ou voanongo, le Jatropha curcas "pousse à l'état sauvage à Madagascar

Une plante qui permet de fabriquer du biocarburant

la plante dénommée " Jatropha" qui pousse à l'état sauvage dans le nord de Madagascar,  permet de fabriquer du biocarburant pour les moteurs diesels

Jatropha integerrima

Il s'agit d'une ressource renouvelable qui connaît  actuellement son expansion sur le marché mondial. La culture du  Jatropha est favorable du point de vue climatique et pédologique  dans la région de Sambava, dans le nord du pays. Mieux encore,  cette région dispose d'un vaste terrain de 167 000 hectares de  réserve foncière pour le reboisement, selon l'enquête du ministère de l'Environnement. Une plante fournit 1 à 4 kg de graines. 2 500  pieds sont cultivés sur un hectare, produisant jusqu'à 8 tonnes de graines, dont 3 tonnes permettent d'extraire une tonne d'huile. 

 lagazette-dgi.com 15/09/2010
Jatropha: Une chance pour Madagascar - Sarah R.
La plante Jatropha Curcas, plus connue pour les vertus de ses fruits et de l’huile tirée de ses graines, est une plante endémique notamment au sud de Madagascar, désignée sous le nom de vavavelona, kinanana ou voanongo. Plante biodiesel par excellence, le Jatropha devrait être mieux exploité dans l’île. Car cette plante représente une chance inouïe pour les Malgaches. 

Cependant, la crise politique devait considérablement freiner les efforts menés par des investisseurs locaux et étrangers, en vue de promouvoir le Jatropha de Madagascar. En effet, cette année aurait dû se dérouler un test grandeur nature du potentiel de collecte de graines dans la région SAVA ; la mise en place d’un « show-room » à Antsiranana avec la présentation d’un groupe électrogène alimenté en huile tirée du Jatropha… Signalons que seulement 5 kg de graines séchées de cette plante peuvent produire un litre de carburant. 
D’ailleurs, Sally Ross, directeur de la société « D1 Oils Madagascar » note que : « En plus de ses vertus énergétiques, le Jatropha est apte à remplacer le charbon, à être utilisé comme un engrais ou à servir à la confection de bougies et de savon ». 
Précisons aussi que les graines contiennent de 30 à 37% d`huile impropre à la consommation de l`homme et du bétail, mais qui est de l’huile de qualité supérieure pouvant servir de carburant. L`huile de Jatropha est un produit de remplacement fiable, rentable, renouvelable et prometteur pour diesel, pétrole et autres carburants. L`huile est encore utilisée comme insecticide et dans la production de vernis, de textiles. De même, les cultures de Jatropha présenteraient des avantages tout particulièrement pour les femmes. Remplacer les combustibles traditionnels de cuisson issus de la biomasse par des fourneaux alimentés à l’huile de Jatropha leur serait également bénéfique car elles cuisineraient dans un environnement sans fumée et gagneraient du temps en n’étant plus contraintes d’aller ramasser du bois de feu.
Depuis quelques années, la transformation des graines en huile brute permet l’obtention d’un biocarburant dont des essais sur le Boeing 747 d’Air New Zealand ont été plus que fructueux. A Madagascar des compagnies diverses telles la GEM (Green Energy Madagascar), la MMR (Madagascar Minerals Ressources), ou plus récemment (Tozzi Renowable Energy), ont travaillé dans ce but pour permettre que l’utilisation de diesel à base de Jatropha soit au plus vite possible. Un investissement de plus de 300 millions de dollars a été versé dans ce secteur. 


Tribune Mada 15/09/2010

Biocarburant : Madagascar, détentrice d’un or vert ? -  Mona M. 
Jatropha, valavelona, kinanana ou encore voanongo. Quel que soit le nom qu’on lui donne, l’arbuste à fleurs rouges et au coriace feuillage vert foncé que l’on trouve à l’état sauvage dans le sud malgache n’en finit pas d’attiser la polémique. Pour certains, elle serait un véritable « or vert », une « chance inouïe pour Madagascar », une « plante du futur ». Pour ses détracteurs, ce ne serait qu’un mirage.
Traditionnellement utilisé pour ses vertus médicinales, comme insecticide, dans la production de vernis ou encore pour servir de haies, le jatropha est devenu une véritable star lorsque est apparue la fièvre des biocarburants. L’huile que donne ses graines (à raison d’un litre d’huile pour 5kg de graines), non comestible pour les hommes ni pour les animaux domestiques, a en effet des propriétés très proches du diesel, ce qui en fait un agro-carburant de bonne qualité. Or, le marché mondial des biocarburants est en constante augmentation, surtout dans les pays occidentaux et la production de biocarburant est inférieure à la demande. Cela laisse présager de très importantes retombées pour les investissements dans ce secteur, d’autant plus que les pays occidentaux incitent à la consommation de biocarburants par le biais de la loi : l’Union européenne s’est par exemple fixé l’objectif de parvenir à 10% d’agrocarburants dans sa consommation totale.
Dans sa livraison du 14 septembre 2010, Afrique Hebdo dit aussi la plante capable de servir d’engrais, être utilisé pour la confection de bougies et de savon, ou encore remplacer dans les fourneaux les combustibles traditionnels de cuisson issus de la biomasse (comme le bois ou le charbon) ; ce qui permettrait aux femmes de cuisiner dans un environnement sans fumée et de gagner du temps en n’étant plus contraintes d’aller ramasser du bois de feu.
Poussant sur des milieux semi-arides, le jatropha présente l’avantage de ne pas trop faire concurrence aux cultures alimentaires, car ces espaces sont habituellement plutôt consacrés à l’élevage extensif. Pourtant, l’ONG les Amis de la Terre a publié en mai 2009 le rapport Jatropha – Wonder Crop ? Experience for Swaziland (http://www.foe.co.uk/resource/repor...) montrant que la culture de cette plante contrairement au « miracle » annoncé, pourrait se faire au détriment de la production alimentaire du fait de la concurrence pour la terre et l’eau. L’association a même demandé à l’Union européenne de prendre en compte ces impacts dans l’étude qu’elle mènera en 2010 sur les changements d’affectation des sols à cause des agrocarburants, et de réviser son objectif d’incorporation de 10% en conséquence.
Autre détracteur de la « plante-miracle », Gilles Vaitilingom, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Ce dernier s’oppose aux théories des entreprises prônant la culture intensive du jatrophe comme l’ivoirienne BPR Afrique, qui expliquent que la plante, qui vit plus de 50 ans et produit deux récoltes par an, est on ne peut plus facile d’entretien. D’après le chercheur du Cirad, ce n’est pas si simple. Car si le jatropha ne demande pas de soin particulier à petite échelle, les choses se compliquent lorsqu’on étend cette culture. « Les coûts engendrés par la culture de masse du jatropha curcas n’ont pas été pris en compte au départ de nombreux projets, tant les propriétés « miraculeuses » de cette plante étaient vantées. (…) Dans les projets développés en Inde ou au Nicaragua dans les années 90, les agriculteurs, au bout de quelques années, ont fini par abandonner leurs cultures car elles ne leur procuraient pas les revenus promis », a indiqué Gilles Vaitilingom dans un article d’actu-environnement en mai 2009. Le chercheur n’a toutefois pas nié l’intérêt colossal du jatropha, il le recommande toutefois pour un usage local, et non pas massif.
Du fait de la crise politique, les investissements dans le jatropha ont de toute manière baissé à Madagascar ces deux dernières années, a indiqué Afrique Hebdo. Cependant, des compagnies telles la GEM (Green Energy Madagascar), la MMR (Madagascar Minerals Ressources), ou plus récemment Tozzi Renowable Energy, travaillent pour permettre au plus vite l’utilisation de diesel à base de Jatropha. D’après l’hebdomadaire, « un investissement de plus de 300 millions de dollars a été versé dans ce secteur ».


xinhuanet.com 23/02/2005
Madagascar: une plante pour fabriquer du biocarburant 
     
ANTANANARIVO, 22 février (XINHUANET) -- la plante dénommée " Jatropha" qui pousse à l'état sauvage dans le nord de Madagascar,  permet de fabriquer du biocarburant pour les moteurs diesels, a  rapporté mardi la presse locale. 

     Il s'agit d'une ressource renouvelable qui connaît  actuellement son expansion sur le marché mondial. La culture du  Jatropha est favorable du point de vue climatique et pédologique  dans la région de Sambava, dans le nord du pays. Mieux encore,  cette région dispose d'un vaste terrain de 167 000 hectares de  réserve foncière pour le reboisement, selon l'enquête du ministère de l'Environnement. Une plante fournit 1 à 4 kg de graines. 2 500  pieds sont cultivés sur un hectare, produisant jusqu'à 8 tonnes de graines, dont 3 tonnes permettent d'extraire une tonne d'huile.  

     Une société britannique est à Sambava où il y a déjà 17 000  hectares d'exploitation de Jatropha. C'est là-bas qu'elle va  monter sa première raffinerie, a-t-on appris.


planetpositive.info
Le "Jatropha curcas", une plante aux vertus écologiques et industrielles

MADAGASCAR  
  A l'heure où la communauté internationale s'engage vers une réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, toute initiative offrant une alternative à l'énergie produite à partir des combustibles fossiles, particulièrement polluants, est la bienvenue. Bonne nouvelle, Madagascar s'engage dans l'ère du biodiesel. Un pari ambitieux pour la Grande Île, classée parmi les pays pauvres très endettés, et qui a été rendu possible grâce à un partenariat avec la société britannique D1 pour l'exploitation d'une plante aux potentialités remarquables, le Jatropha curcas ou pignon d'Inde. 

Connu sous différentes appellations à Madagascar, tanatanampotsy, vavavelona, kinanampotsy, kinanana ou voanongo, le Jatropha curcas "pousse à l'état sauvage à Madagascar où il est utilisé diversement par les ménages selon les régions", rapporte le Madagascar Tribune. Dans les zones productrices de vanille, notamment dans la région de Sambava (dans le Nord-Est), il sert d'arbre tuteur aux vanilliers.

 Mais l'éventail de l'usage du Jatropha curcas est bien plus large : l'huile extraite de ses graines peut servir à remplacer la bougie, à fabriquer du savon, voire à éloigner rats et insectes; quant aux tourteaux [les résidus de pressage des graines], ils remplacent le charbon pour la cuisson.

Mais avec D1, jeune compagnie britannique leader mondial du biodiesel en trois ans d'existence et cotée en Bourse, Madagascar va basculer dans une exploitation industrielle et énergétique du Jatropha. Une coopération lancée dans le cadre du programme d'aide malgache BAMEX (Business and Market Expansion). Il aura fallu une troisième visite sur la Grande Île du PDG de D1 et de son directeur Afrique pour signer un contrat de plantation de Jatropha sur une superficie de 100 000 hectares. "En une semaine, les deux dirigeants ont rencontré des associations paysannes plantant le Jatropha, mais aussi des représentants gouvernementaux, différents responsables et tous ceux qui peuvent contribuer à la réussite de la filière. Ils ont par ailleurs visité deux localités à fort potentiel de production de cette plante", raconte le Madagascar Tribune. Dès cette année, le programme va commencer l'exploitation de 5 000 hectares.

"Quarante millions de dollars par an pour l'exploitation d'un terrain de 100 000 ha", titre néamoins Midi Madagasikara, qui promet en outre la création de "25 000 emplois directs", le tout prévu dans les trois années à venir. Au départ, D1 fournira les semences aux cultivateurs. Ensuite, "les graines collectées seront pressées pour extraire de l'huile brute, qui sera exportée en Europe ou en Afrique du Sud pour être raffinée et transformée en biodiesel par D1", précise le Madagascar Tribune. A terme, ajoute Midi Madagasikara, quand Madagascar atteindra une production de 15 000 à 20 000 tonnes d'huile brute, "D1 implantera une raffinerie relevant d'une technologie qui lui est propre, d'un coût de 2 millions de dollars". La Grande Île pourra alors produire du biodiesel à usage local ou pour l'exportation.

"En définitive, souligne La Gazette de la Grande Île, grâce à ce vaste projet, Madagascar sera en mesure de contribuer à la concrétisation du protocole de Kyoto. Il semble que l'utilisation, à la place du gazole pur, d'un mélange de 1/5 de biodiesel et 4/5 de gasoil réduit de 80 % l'émission de CO2". Reste à savoir si la filère est économiquement viable et rentable. A cet égard, les dirigeants de D1 se sont montrés rassurants, car si le prix du biodiesel est encore élevé, sa diffusion n'est qu'une question de temps. Et le journal se prend à rêver que Madagascar "s'aligne au plus vite avec les grands pays producteurs tels que l'Inde (5 millions d'hectares) ou les Philippines (2 millions d'hectares)..."  


afrik.com mardi 29 novembre 2005
Madagascar carbure au vert : La Grande île va produire du gazole à base de Jatropha

 Madagascar se lance dans la production de gazole vert à partir du jatropha, une plante originaire d’Amérique du Sud qui a l’avantage de rejeter de la vapeur d’eau et non du gaz carbonique. La Grande Ile espère rapidement produire 5% de la consommation nationale en carburant et, à plus long terme, exporter sa technologie.

 Par Mourad Ouasti

Madagasacar se met au vert. Les paysans malgaches se lancent dans la production de gazole vert à partir du jatropha, une plante originaire d’Amérique du Sud. La société D1 Oils est à l’origine de cette initiative et espère répondre à 5% des besoins de la Grande Ile à l’horizon 2008. Chaque année, les propriétaires de moteurs diesels consomment 200 millions de litres de gazole. L’avantage principal de cette technologie écologique est qu’elle permet l’émission de vapeur d’eau et non de gaz carbonique.

Compatible avec les moteurs diesels

Contrairement au diesel traditionnel, la plante de jatropha s’adapte parfaitement aux conditions climatiques du pays. D’un point de vu économique, la vente de son huile constitue un revenu supplémentaire estimé à un million d’ariary (472 dollars) par paysan et par an (60% des Malgaches vivent avec moins d’un dollars par jour). « En plus de ces vertus énergétiques, le jatropha est apte à remplacer le charbon, à être utilisé comme un engrais ou à servir à la confection de bougies et de savon », assure Sally Ross, directrice de la société D1 Oils Madagascar.

Etablie à Londres, l’entreprise s’est intéressée de près à l’île de Madagascar et à sa flore pleine de ressources. Remplacer le diesel par du gazole vert bio peut s’avérer d’autant plus aisé que la technologie verte peut être utilisée à 100% par les moteurs diesels et que le prix du litre de gazole Jatropha devrait être équivalent à celui du gazole ordinaire. Les plantations vont commencer début décembre dans trois régions de Madagascar sur une superficie totale de 1 631 hectares avec 1 500 paysans participant au projet. « D1 Oils remet des jeunes plants aux agriculteurs, qui récoltent les graines, les broient et extraient l’huile que nous achetons pour la raffiner et la transformer en carburant vert », poursuit Sally Ross.

Quatre raffineries en cinq ans (photo jatropha_fleur2)

D1 Oils a pour objectif d’ouvrir quatre raffineries dans les 5 ans, l’huile brute pouvant polluer les moteurs diesel. Les obstacles que Sally Ross craint de rencontrer concernent l’utilisation du carburant vert sans qu’il n’ait été raffiné et les destructions de culture de Jatropha par les feux de forêt, essentiellement causés par l’habitude qu’ont les paysans de brûler les mauvaises herbes. « Notre projet va marcher ! A ce jour, il n’y a pas de concurrent et les entreprises pétrolières n’ont manifesté aucun mécontentement à l’égard de notre action », soutient la directrice de D1 Oils Madagascar.

« Le jatropha, plante robuste qui requiert peu d’entretien, s’adapte parfaitement au territoire parfois hostile de Madagascar ainsi qu’aux sols pauvres. Elle convient par ailleurs parfaitement au reboisement que nécessite la Grande Ile », explique Sally Ross. Rouge écarlate pour les mâles, vert pour les femelles, le Jatropha podagrica est armé d’un feuillage coriace vert foncé et d’une tige bombée à la base, avec de rares branches terminales en « touffe ». En floraison toute l’année, sa croissance est lente et sa hauteur peut atteindre 1m50 dans son milieu d’origine. Elle peut vivre à la lumière vive ou sous un soleil tamisé jusqu’à une température minimale de 10°C. Cette catégorie de plante compte environ 160 espèces, d’arbres, arbustes ou de plantes médicinales.

Jatropha gossypiifolia - Euphorbiacée - Petite plante a feuillage tres decoratif - Inflorescences pourpres et jaunes 

Jatropha integerrima - Euphorbiacée - Arbuste à la floraison rouge, trés apprecié en décoration.


 

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Page mise à jour par TetezamitaKely  Serge Ratsimba-Rajohn   /  20 janvier  2005

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