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RAZANATEFY JEAN MICHEL ... L'ARTISTE PEINTRE

Madagascar vu par le Peintre

  JUBILE de JM RAZANATEFY

23 juin au 05 juillet 2005

 

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Tableau du lac Anosy-Antananarivo (JM Razanatefy)

Des Evènements...  des souvenirs...

Jean Michel Razanatefy alias Jeannot 

et sa fille cadette Lila - le 18 Octobre

Et c'était le 27 Juillet 2001... 

Exposition des Tableaux de l'Artiste JM Razanatefy

MégaSoirée ARF à Villepinte

L'Artiste avec à sa droite Balita (fam. Razafimanga)

RAINIZAFIMANGA-RASOAVELO nos aïeux

RASAMOELY RAINIZAFIMANGA (5ème enfant de nos aïeux)

Descendants de Raelison RASAMOELY 

 (2ème  de RASAMOELY RAINIZAFIMANGA - Ravololona)

 

1. Raelison Rasamoely                CJ: Razafindrasoa   CJ: Hélène Rasoazanamanana

                2. Robine Rahelisoa                CJ: Maxime Rajaobelina                             

                2. Henri Rasamoely                CJ: Jeanne Girard                                

                2. Huguette Lalao Rasamoely Raelison      CJ: Jean Michel Razanatefy

                                3. Claudie Razanatefy                CJ: James Razafindrakoto

                                               4. Rindra Razafindrakoto

                                               4. Fitia Razafindrakoto

                                               4. Antsa Razafindrakoto

                                3. Lila Razanatefy                CJ: Patrick Ramaka

                                               4. Jennifer Ramaka

                                               4. Juliana Ramaka

                                3. Vola Nadine Razanatefy                CJ: Haja Ramaroson

                                               4. Rija Ramaroson

                                               4. Irina Ramaroson

                                3. Zo Razanatefy   CJ: Rojo Rabetokotany

                                3. Tiana Razanatefy  


Avec les Artistes Rainizafimanga...

Kikou Groupe

Klikeo ny sary...

cliquez 

Rasamoely Groupe

Klikeo ny sary... 

Cliquez

- Avec Kikou et tout ses Musiciens et le Groupe Rasamoely Victor, JM Razanatefy était parmi les Rainizafimanga qui ont participé à l'Animation de la "MégaSoirée de l'ARF"  le 27 juillet 2003  - Espace V de Villepinte.

Son Arbre Généalogique

Branche Rasamoely Rainizafimanga/Sous Branche Raelison Rasamoely

 

Selon les histoires  des ancêtres ...

Lovan-tsofina (3)

"... Angano, angano, arira, arira tsy izaho no mandainga fa izay no lovantsofina »
«Conte, conte, ce n'est pas moi qui mens, mais les anciens d'autrefois "

Le Marché au fleur  

J.M. Razanatefy

Le Rova

J.M. Razanatefy

    Ses Oeuvres...                  Cliquez ici             http://membres.lycos.fr/jmrazanatefy/   

              

Exquisse pour l'etude d'un peintre par Andrianetrazafy Hermarson

 

RAZANATEFY Jean Michel : un grand classique de la peinture malgache, tel fut le titre de la colonne que le quotidien MIDI MADAGASCAR du 29 juin 1984 a consacré à cet artiste.

Né le 16 novembre 1935 à Tananarive, de RAZANATEFY Raphaël et de RAHARINOSY Alice, il occupe, en effet, une place de choix dans le domaine de la peinture malgache. Appartenant à la troisième génération des artistes peintres, après les pionniers tels que RAKOTOVAO, RATOVO Henri (1881-1947), RAMANANKIRAHINA,  et la seconde génération, dont RAMANANKIRAHANA (1900-1944) et RAMBININTSOA, RAZANATEFY constitue actuellement à lui seul un maillon important du chaînon qui nous relie à ce passé " riche en couleurs ".

Ayant commencé très tôt à l’âge de 16 ans, RAZANATEFY a une vie artistique bien remplie, comme nous le montre assez bien ses séries d’expositions et sa participation effective à différents organismes artistiques malgaches.

 

 

Il tient une première exposition personnelle en 1959. Par la suite, il s’est affilié à l "Association des artistes peintres et sculpteurs malgaches".

C’est dans ce cadre qu’il participe entre 1960 et 1974 à différentes expositions. Mais il continue à produire personnellement, notamment en 1961, à Majunga, en 1962 avec feu RAJESTERA W. à Diego-suarez, en 1963 à la Foire internationale de Tamatave, et en 1974 à Tananarive dans le cadre de l’exposition.

En 1976, il présente des tableaux lors de deux expositions respectivement intitulées "comparaisons  et contrastes" qui se tiennent au centre culturel Albert Camus. Et cette année marque la fin d’une première période, car entre 1976 et 1983, la peinture malgache a été mise en veilleuse à cause des problèmes de matériel.

A partir de 1983, RAZANATEFY ne cesse de se produire aux différentes expositions organisées par le Comité National Exécutif des Arts Plastiques, dont il fut le secrétaire.

Fresque à l'Hotel NEPTUNE Toamasina - 1990

En 1983, au 6ème Salon d’exposition à l’établissement René Depui, au 7ème salon à la bibliothèque Nationale d’Ampefiloha.

En 1984, au 8ème salon, exposition au Coroi.

En 1985, Exposition au CITE.

Très actif, il étend ses champs d’action non seulement sur le plan national, mais aussi en participant à des expositions internationales, notamment à Paris en 1966, à Vichy, Florence, et même à New-York.

Céramiste, peintre, RAZANATEFY excelle surtout en tant que portraitiste mais il s’adonne aussi intensément au paysage et à d’autres types de tableaux : marines, nus, rien n’échappe à ses pinceaux. Travailleur infatigable, il trouve toujours quelque chose à mettre sur sa toile et ne vit que par et pour son art.

 

Brièvement, sa carrière a été le fruit de trois influences primordiales :

Tout d’abord, RAZANATEFY a toujours vécu dans une atmosphère fortement imprégnée d’effluve artistique. Ses parents, véritables amateurs de peinture, collectionnaient les oeuvres des peintres à l’époque. L’importance de la vie familiale est considérable sur la destinée du peintre, d’autant plus qu’il compte parmi les peintres notoires, tels que sa tante Victoire RAVELONANOSY ou RAMANAKAMONJY. Il a vécu dans un milieu ou critiques d’arts et peintres célèbres se rencontraient. En somme, il est issu d’un monde qui n’a pu que favoriser son penchant pour la peinture.

Ensuite, durant sa scolarité chez les Frères d’Andohalo, il suit un programme scolaire qui donne une place plus ou moins importante à l’enseignement du dessin. Il eut alors comme maître et initiateur, Feu RAMASIMANANA Jean Crisostome, un mordu de dessin et de peinture. Ce dernier, en effet, grâce à son enthousiasme contagieux, arrivait même à donner des cours de dessin le samedi et le dimanche, ce qui a profondément marqué RAZANATEFY qui n’eut alors qu’à faire un pas de plus pour tomber effectivement sous l’envoûtement de la peinture. Ceci l’a emmené en 1950 à amorcer la phase décisive qui le conduit à la porte de l’école Provinciale de dessin et de sculpture à Mahamasina (l’actuelle bâtisse communément appelée Maison de soldats).

Avec des enseignants tels que LEMAIRE, Guy MONTEL pour la peinture, et des sculpteurs chevronnés comme LEHENAF LECLERC, il y a reçu la formation nécessaire qui le mit à l’abri des tâtonnements. Ce centre de Mahamasina a eu en effet beaucoup d’influence sur les peintres et les sculpteurs de sa génération, car bon nombre d’entre eux y furent formé, mais il a dû fermer ses portes en 1958 à la suite de difficultés financières. Cependant, RAZANATEFY y a acquis une base assez solide qui lui servira de rampe pour s’élever vers la voie de la création artistique.

Formé dans le style classique, RAZANATEFY a farouchement guidé cette voie et use de tout son talent pour exploiter à fond. Cependant, il ne s’élève pas au rang d’un dogme jusqu’à en faire une règle de conduite stricte, car il lui arrive des fois d’ouvrir des fenêtres vers d’autres horizons, notamment vers l’impressionnisme, voire le cubisme. Bref, c’est un peintre qui a une vue très large de l’art pictural.

Ambassadeur malgache reçu par la reine Adélaide

Son souci majeur se traduit bien à travers ses tableaux : la recherche du "réalisme". C’est ce qu’il a fait et continue de faire par le biais d’une étude méthodique de tout ce qui touche de prêt ou de loin à son art. Ceci se cristallise surtout dans la façon dont il a mené ses études : notamment par la consultation des ouvrages concernant la peinture, par une étude visuelle des tableaux de maître exposés au Palais de la reine, la copie de tableaux anciens (notamment celui de John Reou qui représente l’Ambassade malgache reçue par la Reine Adélaide, au château de Windsor, en mars 1837... et surtout par l’observation d’un oeil très miraculeux la nature qui l’entoure.

On est ici face au technicien qui tente de percer les secrets des couleurs dans leur rapport avec la réalité. Cette étude à aucun moment ne remet en cause la valeur artistique ou la personnalité même du peintre. Il s’agit seulement d’une démarche qui lui a servi de moyen pour maîtriser son art. Ce qui réfute d’emblée l’argumentation de certains auteurs européens du début du siècle.

 

En effet, ses tableaux reflètent tous une parfaite maîtrise technique où sont soulignés à la fois la poésie des couleurs et l’équilibre de la composition. Et ses oeuvres montrent d’un réalisme intensément humain. Ce fait se dégage non seulement dans ses portraits où la personnalité profonde de ses modèles est mise en évidence, mais aussi et surtout dans ses paysages qui expriment à merveille la nature intime et sauvage faite pour le plaisir de la routine. En virtuose, il sait rendre d'une façon presque inouïe ce paysage typiquement malgache où les effets de lumière sont intenses sans être violents, où règne une reposante quiétude qui évoque tacitement la douceur de vivre.

RAZANATEFY se distingue surtout par sa profondeur de vue qui pourrait s'appliquer par sa lucidité qui lui donne une liberté d'action, et une acuité de vue inestimable, car disait-il "la création artistique ne pourrait être que le fruit d'apports extra-normaux comme la drogue ou autres produits hallucinogènes... et ceci ne peuvent et ne pourront jamais remplacer totalement la lucidité naturelle de l'artiste, car ils n'apportent que troubles et perturbations au niveau de la sensation, qui est la base même de toute activité artistique".

Cette lucidité est à l'origine de son vaste champ d'action ; il utilise indifféremment le pastel, l'aquarelle, le fusain, la sanguine,... pour exprimer ses impulsions intérieures, mais le gros de son activité est avant tout axé sur la peinture à l'huile...

 

Son choix de couleurs ne dépend que des thèmes à exécuter, mais selon sa propre expression : "il tente d'exploiter au maximum les possibilités des couleurs pour traduire son inspiration et l'aspiration du monde qu'il entoure. (N'ayant pas à notre disposition un inventaire assez exhaustif de ses oeuvres, il nous est difficile de voir et d'analyser les critères qui ont conditionné ces choix et leur évolution générale). Cependant une chose est sûre, ses toiles sont marquées par le souci d'efficacité ; ainsi il lui arrive souvent d'utiliser la brosse et le couteau pour exécuter une même toile. C'est une pratique qui n'est pas toujours au goût de ses condisciples, mais l'harmonie qu'il réalise entre les deux procédés donne quelquefois un effet saisissant par le contraste qui sont dégage et ce fait est surtout fréquent pour ses paysages par exemples, les toiles qu'il a exposées en 1985 au CITE : "CASE AUX MILIEUX DES ROCHES", "PANORAMA", et "CASCADE SUR FARAHANTSANA".

 

Pleinement conscient de son métier, il ne laisse rien au hasard, et préfère lui-même son matériel : le support, la toile,... Selon toute évidence, RAZANATEFY a une prédilection pour les toiles semi-absorbantes qui lui facilitent à l'infini sa façon de s'exprimer. Ses toiles sont, par conséquent, soumises à une technique rigoureuse qui leur assure à la fois une marge de solidité et de maniabilité. Pour se faire, il utilise notamment de l'enduit auquel il ajoute du liant...

 

Apres ces longues années de pratiques, RAZANATEFY n'est plus à même de nous dire exactement le nombre de ses toiles. Cependant, l'approximation qu'il nous a énoncée - plus d'un millier- laisse deviner l'importance de ses oeuvres dans le circuit commercial. Ce circuit à Madagascar est mis en exergue par l'existence de deux débouchés : d'une part, il y a le marché national fort limité, et d'autre part, il y a les demandes venant de l'étranger qui engloutissent, à peu de choses près, une bonne partie de la production picturale malgache.

Ce fait s'explique surtout par "la faiblesse numérique des malgaches qui s'intéressent réellement à la peinture. Ils forment seulement un cercle très restreint d'initiés et d'amateurs". Ce groupe garde un contact presque permanent avec le peintre, en venant directement chez lui ou en se mettant au courant de ses oeuvres par le biais des galeries de peintures, mais il y a aussi un autre groupe plus large qui ne fait qu'apprécier ou contempler les oeuvres. Mais ces demandes se retrouvent presque toujours lors des expositions données par l'artiste.

 

Exposition 9éme salon KPAHEB Antananarivo - Novembre 1985

Cette faiblesse de la consommation intérieure constitue un sérieux handicap pour le développement normal de l'art pictural à Madagascar. Comme tous les peintres professionnels, RAZANATEFY n'échappent pas à cette contrainte,... car il doit aussi se procurer, d'une façon ou d'une autre, le matériel que l'industrie malgache ne peut pas fournir, notamment, les brosses, les pinceaux,... et surtout la peinture à l'huile. Cependant, ce problème ne se pose pas d'une façon aussi aigu que pour les autres, car vers la fin des années 60 il eut la chance de mettre la main sur tout un lot de peinture qu'on avait mis en vente à la douane. Il avait ainsi acquis un stock important qui lui sert même jusqu'à maintenant. En outre, depuis peu il s'est ouvert une voie vers l'île de LA Réunion qui lui assure des commandes sans cesse croissantes. Ceci l'amène à voyager constamment et facilite, par conséquent son approvisionnement.

 

Exposition au secrétariat de la jeunesse et de l'art - 1973

Mais ces problèmes n'empêchent guère RAZANATEFY d'être conscient du rôle qu'il joue au sein de la société. En effet, pour lui, la peinture est avant tout l'image qu'il se donne de la société, et il s'en sert pour exprimer ce qu'il voit et ce qu'il pense : "un peintre, c'est avant tout un témoin de son temps, il essaie de traduire les différents aspects de la vie de l'homme, la totalité de ses inspirations", enfin, de tout ce qui touche la vie de tout un chacun. Ainsi la peinture est-elle pour lui un moyen d'adhérer et de s'intégrer totalement au sein de la dite société. Car loin d'être un personnage à part qui ne vit que d'inspiration en dehors du monde réel comme d'aucuns ne pensent, "le peintre est, au contraire ne serait - ce que pour l'intérêt profond qu'il porte à son entourage, plus intégré à celui-ci qu'aucun autre". De ce fait, le phénomène de marginalisation qu'on lui impute, est plus fictif que réel.

 

Mais pour RAZANATEFY "cette intégration ne suppose guère de sa part, un parti pris pour qui que se soit vis-à-vis des différentes tendances qui déchirent les hommes, car l'art suppose et nécessite, avant tout, une neutralité absolue dans les conflits qui opposent les humains, sans quoi l'artiste serait enclin au subjectivisme. Cependant, cette neutralité est à l'opposée du désintérêt et tente plutôt de revaloriser l'art en fonction de ce qui se passe à l'extérieur de lui-même, en faisant de l'art pour l'art.

 

Exquisse pour l'etude d'un peintre par Andrianetrazafy Hermarson

 

Tetezamitakely novambra 2003 

 

 

Lovan-tsofina

1. Ny Razambe - Rainimarosandy

2. Ny Tsimihamboholahy-Manjaka Ilafy

3. Ny Lalana (rue) Rainizafimanga à Tana