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ANGRAECUM 
Famille : Epidendroideae Tribu : Vandeae
Le nom est dérivé du Malais angurek désignant les orchidées épiphytes comme les Vandas...

LA BELLE ET LA BETE

A l'instar des humains, les animaux et les plantes sont-ils également dotés d'intelligence au point de pouvoir échanger des biens ou des ervices?

Voici donc, l'histoire captivante d'un troc conclu par une plante et un insecte.

Elle, c'est la Belle, une orchidée, unique au monde, la plus célèbe de madagascar. L'ANGRAECUM SESQUIPEDALE appelée aussi l'étoile de Madagascar ou de Bétléhem.

C'est une épiphyte, vivant sur des arbres en se nourissant de matières qui se trouvent à la surface des écorces. Elle appartient au genre Angraecoïde, c'est à dire une orchidée à éperon et à fleurs blanches.

Son éperon, à l'intérieur duquel git le nectar, est parfois long de 30 centimètres. D'où la seconde partie de son nom SESQUIPEDALE qui en terme de longueur signifie "un pied et demi". Pratiquement, chaque orchidée angraecoïde de Madagascar possède son propre insecte pollinisateur.

La Société Française d'Orchidophilie, dans son Web-Site expose le processus de la pollinisation comme suit:"En dérobant le nectar ou en simulant ses ébats amoureux, l'insecte heurte le pollinies (amas de pollen) de l'orchidée qui se collent inéluctablement sur sa tête ou son abdomen.

Ainsi chargé, l'insecte s'envole vers une autre fleur toujours en quête de nectar ou d'une nouvelle conquête. Son chargement se dépose alors à son insu sur le stigmate de cette autre fleur. Et la fécondation de celle-ci peut avoir lieu."

Pour être fécondée il faut déjà que la Belle s'épanouisse à la même saison que celle du développement de l'insecte. 

"

 
 

Mais qui est donc ce pollinisateur? du coup, nous allons vous parler de:

LUI, c'est la Bête, un papillon du nom de XANTHOPAN MORGANI, endémique lui aussi. Sa découverte est une victoire de la cryptozoologie(cf. Michel Raynal "Le papillon prédit de Madagascar"), car voici son histoire.

En 1862 Charles DARWIN déduit qu'à Madagascar, il doit exister une espèce de papillon dotée d'une trompe capable d'une extension d'une longueur comprise netre 25 et 30 centimètres. Cette insecte affecte la fertilisation de l'Angraecum.

En 1871 A. Russel WALLACE arrive à la même conclusion et avance une identification : le Xanthopan Morgani, un grand sphinx des tropiques, possède bin une tropme qui pourrait atteindre le nectar de l'Angraecum.

En 1903, 41 ans après la prédilection de DARWIN, le Xanthopan Morgani fut découvert et ses descripteurs ROTHSCHILD et JORDAN lui ajoutèrent le nom de Praedicta c'est à dire "prédit".

Notre bête est unpapillon nocturene d'une envergure de 13 à 15 centimètres de ong. Quand cette trompe n'est pas érigée, elle est enroulée en spirale d'au moins vingt tours.

Elle a besoin de lui pour réaliser la pollinisation qui va perpétuer son espèce,

Lui a besoin d'elle pour fournir le nectar qui va le nourrir.

Le marché est simple à formuler. "je t'offre un p'tit verre pour une p'tite livraison", mais l'enjeu est considérable car pour la Belle comme pour la Bête, c'est une question de survie.

Angraecum sesquipedale :
du latin sesquipedalis = un pied et demi, en référence au très long éperon de la fleur.

Origine : Madagascar,
Climat : tempéré-chaud, temp. hivernale > 15°C,
Luminosité : assez élevée,
Arrosage : abondant en période de croissance,
Culture en pot sur écorces,
Parfum prononcé en soirée


Mais Où, Quand, et Comment l'échange a-t-il lieu?

Imaginez.... que vous êtes dans une forêt située quelque part le long de la côte-Est de Madagascar. Nous sommes en décembre. La nuit vient de tomber et le silence revient après le bruit des averses si fréquentes en cette période de l'année. dans cette forêt obscure où l'air ambiant est chargé de toutes les senteurs tropicales, un parfum singulier gagne en intensité et signale la présence proche d'une fleur particulière.

Le Xanthopan sait de quelle fleur il s'agit car il a rendez-vous avec elle. Pour attirer et guider la Bête dans le noir, La Belle dispose de deux atouts: elle etincelle d'une blancheur lumineuse et elle dégage un parfum puissant formé de phéromones, substances identiques à celles émises par le papillon femelle pour attirer le mâle (cf. M. LECOUFLE : La pollinisation de l'Angrecum Sequipidalee - 1981)

La suite des évènements est à l'image d'u avion qui attérit pour refaire le plein de carburants et qui re-décolle avec dans ses soutes de nouvelles cargaisons.

Cette image est pourtant trop technique, trop froide, car "la Belle et la Bête" c'est d'abord une histoire de tendresse et nous voulons la poursuivre avec ce merveilleux conte d'hiver présenté par la Société Française d'orchidophilie:

 

 

 

"il était une fois des fleurs si blanches qu'elles évoquaient l'hiver et la neige. ces Blanches-Neiges n'étaient pourtant pas venues du froid, mais des pays chauds non loin de l'Afrique. Dans leur pays natal, elles avaient l'art d'émerveiller des papillons de nuit. Et pour les remercier de tant d'admiration à leur égard, elles offraient un délicieux nectar dont ils raffolaient. Ils repartaient alors comblés vers une autre fleur, transportant sur leur abdomen le pollen des Blanches-Neiges, pour que d'autres fleurs à robe blanche puissent naître encore.

Ainsi se perpétuait au fil des siècles la merverveilleuse d'amour entre les papillons de nuit et les fleurs blanches".

Pour finir, nous convenons que "la nécessité est le fondement de l'échange, l'interdépendance et la division du travail indéfectibles de toute existence sociale organisée" (cf; Akam AKAMAYO), il serait toutefois souhaitable de ne jamais perdre de vue ce proverbe:

Fitia mifamaly mahatsara ny fihavanana

i.e. L'amitié réciproque développe la fraternité.

 

Extrait de Vaosary n°2 - Jean françois Ratsimbazafy (Tano)

LE PAPILLON "PREDIT" DE MADAGASCAR :
UN SUCCES MECONNU DE LA CRYPTOZOOLOGIE par Michel Raynal 

C'est aussi le cas d'un petit animal -- un papillon ! -- dont l'histoire est une des plus belles victoires d'un état d'esprit authentiquement cryptozoologique, bien qu'elle soit ignorée curieusement de la plupart des cryptozoologues.

En 1862, le célèbre naturaliste Charles Darwin (figure 1) publia un ouvrage sur la biologie des orchidées. En venant à l'étude des angraécoïdes, il remarquait que ce groupe d'orchidées était pollinisé par des insectes spécifiques. Une de ces orchidées, Angraecum sesquipedale, originaire de Madagascar, découverte au début du dix-neuvième siècle par Dupetit-Thouars, se caractérisait par son très long éperon :
"Dans plusieurs fleurs que m'a envoyées Mr. Bateman, j'ai trouvé des nectaries de onze pouces et demi [29 cm] de long, avec seulement le pouce et demi inférieur [4 cm] rempli d'un nectar très doux. [...] Il est cependant surprenant qu'un insecte soit capable d'atteindre le nectar : nos sphinx anglais ont des trompes aussi longues que leur corps; mais à Madagascar il doit y avoir des papillons avec des trompes capables d'une extension d'une longueur comprise entre dix et onze pouces! [25-30 cm]" (Darwin 1862).

Figure 1 : Charles Darwin (1809-1882)

Darwin fit ensuite une expérience : il prit un cylindre, d'un dixième de pouce (2,5 mm) de diamètre, et l'introduisit dans le rostrellum :
"De cette façon seulement, je réussis à chaque fois à ramener les pollinies; et on ne peut pas douter, je pense, qu'un grand papillon doit agir ainsi; à savoir en introduisant sa trompe jusqu'à la base, à travers la fente du rostrellum, de façon à atteindre l'extrémité de la nectarie; et ensuite en retirant sa trompe avec les pollinies qui s'y sont collées."
Cet insecte affecterait évidemment la fertilisation de l'orchidée, et Darwin concluait par la survivance de cet insecte sur la base d'arguments écologiques :
"Les pollinies ne seraient pas enlevées tant qu'un énorme papillon, avec une trompe extraordinairement longue, n'essaye pas de faire couler la dernière goutte. Si ces grands papillons venaient à s'éteindre à Madagascar, assurément l'Angraecum s'éteindrait aussi."
Dans une lettre publiée dans le numéro du 12 juin 1873 de Nature, W. A. Forbes demanda aux lecteurs de ce prestigieux magazine scientifiques s'ils avaient connaissance de l'existence de tels papillons à Madagascar, et il avança une identification :

"Ce sont problablement des sphingidés de quelque espèce, car aucun autre papillon ne pourrait combiner une taille et une longueur de trompe suffisantes." (Forbes 1873).
Herman Müller, dans le numéro du 17 juillet de la même année, fit savoir que son frère avait ramené du Brésil un sphinx "dont la trompe a une longueur de près de 0,25 mètre", démontrant que le papillon de Darwin n'était nullement impossible (Müller 1873).


 Dans la deuxième édition de son livre (1877), le père de la sélection naturelle s'appuya sur cette découverte, en faisant cette remarque :
"Ma croyance [en un tel papillon] a été tournée en ridicule par certains entomologistes, mais nous savons maintenant grâce à Fritz Müller qu'il y a un sphinx dans le sud du Brésil qui a une trompe d'une longueur presque suffisante, car quand elle était sèche, elle avait entre dix et onze pouces [25-27 cm] de long. Quand elle n'est pas érigée, elle est enroulée en une spirale d'au moins vingt tours." (Darwin 1877).
Entre-temps, Alfred Russel Wallace (figure 2), un des disciples de Darwin et le père de la biogéographie, commenta lui aussi longuement cette orchidée, d'abord dans un article pour le Quarterly Journal of Science en 1867, puis dans un livre intitulé Contributions to the Theory of Natural Selection en 1871, et il en vint à la même conclusion :
"Chez Angraecum sesquipedale, il est nécessaire que la trompe soit forcée dans un endroit particulier de la fleur, et ceci n'est fait que par un très grand papillon enfonçant sa trompe jusqu'à la base même, et buvant le nectar du fond du long tube, dans lequel il n'occupe qu'une profondeur d'un ou deux pouces [2,5-5 cm]."

Figure 2 : Alfred Russel Wallace (1823-1913)

Wallace suggérait même une co-évolution de la plante et de son insecte pollinisateur, et il fit un rapprochement qui devait s'avérer judicieux :
"Je puis mentionner ici que certains grands sphinx des tropiques ont des trompes aussi longues que les nectaries d'Angraecum sesquipedale. J'ai mesuré avec soin la trompe d'un spécimen de Macrosilia cluentius [=Cocytius cluentius] d'Amérique du Sud, dans les collections du British Museum, et j'ai trouvé qu'elle avait neuf pouces un quart [23,5 cm] de long ! Un d'Afrique tropicale (Macrosilia morgani) [=Xanthopan morgani] a une trompe de sept pouces et demi [19 cm] de long et pourrait atteindre le nectar des plus grandes fleurs d'Angraecum sesquipedale, dont les nectaries varient de dix à quatorze pouces [25-30 cm] de long. Qu'un tel papillon existe à Madagascar peut être prédit avec sûreté ; et les naturalistes qui visitent cette île devraient le chercher avec autant de confiance que les astronomes ont cherché la planète Neptune, et je me hasarde à prédire qu'ils seront autant couronnés de succès !" (Wallace 1871).
Cette remarque finale était une allusion à l'astronome allemand Galle : celui-ci avait cherché et trouvé la planète Neptune, après que le mathématicien français Le Verrier ait prédit son existence et sa position, à partir des perturbations de l'orbite d'Uranus, alors la dernière planète connue du système solaire -- un "classique" dans l'histoire des sciences, maintes fois cité pour son exemplarité en épistémologie.

Quant à la suggestion d'une étroite parenté avec le grand sphingidé d'Afrique tropicale, Xanthopan morgani, bien connu pour sa longue trompe (environ 20 cm de long), elle était tout-à-fait judicieuse et prophétique.

En effet, ce cryptolépidoptère (s'il est permis d'utiliser ce néologisme), fut découvert et décrit 41 ans (!) après la prédiction de Darwin : il appartenait bien à cette espèce, mais en représentait une sous-espèce nouvelle, que ses descripteurs, Rothschild et Jordan (1903), nommèrent Xanthopan morgani praedicta, c'est-à-dire "prédit", ce qui est amplement mérité. L'insecte a une envergure de 13 à 15 cm, il est d'une couleur de feuille morte légèrement rosée, et possède effectivement une trompe démesurée de 25 cm de long (figure 3).

Cette contribution à la cryptozoologie est des plus spectaculaires: elle concerne la prévision, sur des bases circonstancielles seulement, d'une sous-espèce inconnue (et avec quelle précision!), dont l'existence et l'identification ont été confirmées expérimentalement a posteriori. A peu près à la même époque, on enregistrait la découverte, également "prédite", de l'okapi (Okapia johnstoni)...
Un deuxième papillon inconnu ?
L'histoire, dit-on, est un éternel recommencement : en 1991, l'entomologiste américain Gene Kritsky, un spécialiste des cigales au Mount Saint Joseph on the Ohio College à Cincinnati, a effectivement émis une hypothèse semblable à celle de Darwin.
Une autre espèce d'orchidée malgache, Angraecum longicalcar, possède en effet un éperon végétal encore plus profond 

Figure 3 : le papillon Xanthopan morgani praedicta et l'orchidée Angraecum sesquipedale
(photo : Marcel Lecoufle, 1981)

qu'Angraecum sesquipedale, environ 16 pouces (40 cm).
 En conséquence, Gene Kritsky a prédit l'existence d'un autre grand sphingidé inconnu à Madagascar, dont la trompe doit mesurer 15 pouces (38 cm) de long (Kritsky 1991, Angier 1992). L'histoire se plait décidément à bégayer, puisqu'un lépidoptériste du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris a qualifié cette hypothèse de "farfelue", comme jadis certains de ses prédécesseurs avaient "tourné en ridicule" celle de Darwin.
Il est à souhaiter que la répétition du scénario n'aille pas jusqu'au temps mis à capturer le papillon en question : espérons en effet que Gene Kristky n'ait pas à attendre 41 ans avant qu'on lui donne raison...
Remerciements
Je tiens à remercier pour leur aide : Marcel Lecoufle (orchidophile, Boissy Saint-Léger), Gene Kritsky (Mount Saint Joseph on the Ohio College, Cincinnati), et Joël Minet et Jean Orousset (tous deux du laboratoire d'Entomologie, Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris).


Bibliographie
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C'est une épiphyte, vivant sur des arbres en se nourissant de matières qui se trouvent à la surface des écorces. Elle appartient au genre Angraecoïde, c'est à dire une orchidée à éperon et à fleurs blanches.
Son éperon, à l'intérieur duquel git le nectar, est parfois long de 30 centimètres. D'où la seconde partie de son nom SESQUIPEDALE qui en terme de longueur signifie "un pied et demi". Pratiquement, chaque orchidée angraecoïde de Madagascar possède son propre insecte pollinisateur.
 

..."il était une fois des fleurs si blanches qu'elles évoquaient l'hiver et la neige. ces Blanches-Neiges n'étaient pourtant pas venues du froid, mais des pays chauds non loin de l'Afrique. Dans leur pays natal, elles avaient l'art d'émerveiller des papillons de nuit. Et pour les remercier de tant d'admiration à leur égard, elles offraient un délicieux nectar dont ils raffolaient. Ils repartaient alors comblés vers une autre fleur, transportant sur leur abdomen le pollen des Blanches-Neiges, pour que d'autres fleurs à robe blanche puissent naître encore....  ... suite   cliquez-ici  >>

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Page mise à jour par TetezamitaKely  Serge Ratsimba-Rajohn   /  20 janvier  2005

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