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LE VERS A SOIE DE MADAGASCAR

  MORICULTURE- SERICICULTURE-

TISSAGE

 

extrait de www.amadea.org

Deux sortes de soies existent à Madagascar : l'une est fabriquée à partir de l'élevage de vers à soie, et l'autre par le Borocera Madagascariensis, ver à soie sauvage vivant dans l'arbre de tapia. Ce dernier est endémique à Madagascar.

AMADEA aide à relancer une activité ancestrale malgache autour du travail de la soie. Cette activité participe à la protection de l’environnement et à l’amélioration des revenus des familles.

Elle se déroule en trois étapes :

  • La culture de mûriers ou moriculture. Le mûrier tout en étant l’aliment principal du ver à soie, protège les bassins versants et restaure la fertilité du sol.

  • L’élevage du bombyx ou sériciculture nécessaire à la production du fil de soie et à la reproduction des graines.

  • La transformation de la soie.

Dans la culture du mûrier, le rôle d'AMADEA a été de mettre en place une formation initiale en collaboration avec l’Agence Nationale des Actions Environnementales (ANAE), pour l’acquisition des techniques propres et des contraintes inhérentes à la culture du mûrier et de mettre à leur disposition des plants de mûriers sélectionnés.
La même démarche sera observée dans la phase sériciculture : formation sur l'élevage du ver à soie et fourniture d'oeufs sélectionnés pour obtenir la meilleure qualité de cocon.

Mûriers

Les nouvelles 26/03/05
La culture de mûriers garante de la prospérité de la sériciculture 
La culture de mûriers fait actuellement partie des plus fructueuses activités génératrices de revenus. La vente des cocons de ver à soie, et dans une moindre mesure la vente des feuilles pour nourrir les vers, sont sources de revenus substantiels pour les paysans.
L'association Amadea (enfance et développement à Madagascar), à travers ses activités, aide à relancer une activité ancestrale malgache autour du travail de la soie. Ainsi, dans la culture de mûriers, le rôle de l'association est de mettre en place une formation initiale en collaboration avec l'Agence nationale des Actions environnementales (Anae), pour l'acquisition des techniques propres et des contraintes inhérentes à la culture du mûrier.
La culture de mûriers (moriculture) est en effet une étape essentielle dans le secteur de la sériciculture. Le mûrier étant l'aliment principal du ver à soie, mais protège également les bassins versants tout en restaurant la fertilité du sol. 
D'autre part, une formation en technique de filature et tissage a été mise en place pour une centaine de femmes par les techniciens de la Sofima (Soie et fil de Madagascar). Cette formation a duré six mois et a utilisé le raphia, le coton et surtout la soie comme matière de travail. 
Raharijaona


Vers à soie

En continuation logique, une formation en technique de filature et tissage a été mise en place pour une centaine de femmes par les techniciens de la SOFIMA (Soie et fil de Madagascar). Cette formation a duré six mois et a utilisé le raphia, le coton et surtout la soie comme matière de travail.

La culture du mûrier fait maintenant partie des plus fructueuses activités génératrices de revenus dans la région.
La vente des cocons de ver à soie, et dans une moindre mesure la vente des feuilles pour nourrir les vers, sont sources de revenus substantiels pour les paysans.
A terme, l'amélioration de la production de transformation de la soie offrira des débouchés stables et apportera une plus-value à l'activité d'élevage.


Cocons de vers à soie

Une culture de vers à soie

Elevage en étage













PhotoAMADEA - 2002© Tissage
Cette opération concerne :
- 12 villages dans les communes de Mahitsy,
Antanetibe-Mahazaza, et Ankarefo-Paraguay,
- 150 familles,
- 7 pépinières villageoises mises en place, au fur et à mesure, les paysans ont pris l'initiative de créer des pépinières individuelles qui complètent ces pépinières de bases,
- près de 17 hectares de superficie,
- 50'000 plants de mûriers ont été réalisés,
- 30 000 plants ont pu être repiqués,

Ce projet intervient également dans le cadre de la préservation de l'environnement: protection des bassins versants en aménageant des courbes de niveau et en plantant des végétaux susceptibles d'empêcher l'érosion du sol.La sériciculture est une des richesses du patrimoine culturel malgache.
Depuis le temps des rois, tous les paysans de la zone de Mahitsy ont connu, plus ou moins, la culture du ver à soie.
Actuellement seule une minorité de la génération actuelle perpétue cette tradition en pratiquant
des techniques ancestrales.

extrait de www.amadea.org

Tribune 07/05/2005

Filière soie: Du lambamena à l’ameublement 
Nouvelles idées, nouvelles créations 

La soie dans la salle à manger. 

Il fut un temps, la soie ne servait qu’à envelopper les morts avec le “lambamena”. Progressivement pourtant elle a fait son entrée dans l’habillement. Actuellement elle sert dans l’ameublement. Les produits de la soie ont vraiment évolué. Elle va donner éclat non seulement à l’Homme mais aussi à son habitat. Aux stylistes et créateurs de trouver de nouvelles idées. Car tout va pour la soie !
“ Beaucoup de nos clients possèdent déjà du lamba en soie. Ce sont eux qui nous ont donné l’idée de trouver d’autres articles à travailler. A part ça, nous avons vu un catalogue venant du Cambodge qui montre différents produits en soie. Ceux-ci nous ont encouragé à nous lancer dans cette nouvelle orientation !”. C’est Rakotoarivelo Emilie, de l’entreprise Kanto sy Soa qui explique. Aujourd’hui, l’entreprise produit des chemins de table, des couvre-lits, des rideaux, des “houses“, des abats-jours... De même, pour Manjakalandy qui n’hésite pas à lancer ses meilleurs articles en ameublement, tels les rideaux, les coussins, ... Les produits sont très variès. Zo Artiss est même arrivé à faire des abats jours, des tableaux muraux à partir ... des cocons. Les nouvelles idées affluent. L’exposition organisée par l’Alliance Française et ses 

partenaires à Andavamamba pour booster la filière soie montre bien que celle-ci est vraiment en pleine révolution. “Nous avons pu connaître plusieurs nouvelles créations, échanger les expériences avec d’autres professionnels” remarque Lanto de l’Union Maitso, Arivonimamo.
Non seulement pour les grisonnants
"Autrefois, seuls les grisonnants peuvent porter un habit en soie” dixit Rakotoarivelo Emilie. Aujourd’hui, plusieurs stylistes usent de cette matière pour exprimer leurs feeling et habiller jeunes et moins jeunes, hommes mais aussi femmes. Les vêtements en soie sont surtout portés lors des grandes cérémonies. Et nos artisans suivent de près les besoins de leurs clients. Des clients quelquefois capricieux, que les artisans doivent chercher à tout prix à satisfaire. Soarilala Rakotonirina de Tafy Soa, par exemple, ayant déjà hérité de sa grand mère le savoir-faire et des outils traditionnels, s’est procurée d’un nouveau matériel de filature. Depuis ces trois mois qu’elle a décidé de s’investir dans ce métier, elle utilise les deux méthodes, car il y a ceux qui aiment les fibres grossières d’antan et ceux qui préfèrent les fibres fines. 
Beaucoup de valeur
Porter un lamba ou s’habiller en soie fait montre d’une certaine classe, un certain look. Le prix des différents articles ne sont pas pour toutes les bourses. Si un cache-nez se vend par exemple à Ar 20 000, un lamba peut aller jusqu’à Ar 110 000, un rideau à Ar.23 .000, une coussin à Ar 310 000, une chemin de table à Ar 650 000, un couvre lit à Ar 530 000. “La soie a une valeur. Il faut lui donner son vrai prix” remarque l’une des exposants. Pour Emilie Rakotoarivelo, non seulement le prix des matières premières a connu une hausse remarquable avec la multiplication des opérateurs (Ar 60 000 le kilo de la soie sauvage, Ar 100 000 le kilo de la soie grège) mais c’est aussi un produit artisanal qui demande beaucoup de temps. “Il faut savoir apprécier la valeur de notre artisanat. La soie est une filière qui fait vivre beaucoup de paysans, de la culture des mûriers au tissage en passant par la filature, la teinture, le tissage” dixit la dame de Kanto sy Soa. Ce ne seront pas Lanto et Ranorosoa Julienne de l’association Tsinjo Mahadonga qui diront le contraire. Héritants ce métier de leurs aïeux, ils ont suivi plusieurs formations donné par l’EMSF, de Taolandy, ... afin d’en faire une vraie profession. Car si le marché intérieur ne cesse de s’élargir, le marché international pourra être aussi exploré, grâce à une amélioration de la qualité des produits et l’aide de tous ceux qui veulent voir en cette filière une source de devises. En attendant, il est encore temps de visiter et admirer l’exposition organisée à l’Aft Andavamamba jusqu’au dimanche 8 mai.

Raoel

 


technique et route de la soie

Les techniques et la route de la peinture sur soie (cliquez ici ou sur la photo)

La legende de la soie 

La légende de la soie (cliquez ici ou sur la photo)

Peinture sur soie 

La Peinture de la soie (cliquez ici ou sur la photo)

 


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Page mise à jour par TetezamitaKely  Serge Ratsimba-Rajohn   /  20 janvier  2005

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